La protection civile des Vosges, un allié précieux en temps de crise sanitaire

Pris par le temps de la gestion de crise et d’un déménagement dans le Nouvel Hôpital d’Epinal, nous n’avons pas encore remercié la Protection civile, pour son aide précieuse au cours des 18 derniers mois.

La Protection civile a été omniprésente dans les hôpitaux et EHPAD d’Epinal et de Remiremont.

A travers cet article, réalisé en collaboration avec Raphael Léveêue, vice-président de la protection civile des Vosges, nous souhaitons faire le bilan des actions réalisées par l’antenne vosgienne de cette association nationale.

En effet, du côté d’Epinal le Dr Théophile Génelot, médecin chef des urgences témoigne :

« Sans la protection civile, on n’aurait pas tenu le coup. Ils ont joué un rôle indispensable à bien des niveaux et notamment pour la séparation des flux de patients, nous permettant de trier et donc d’éviter des clusters.

Ils étaient toujours disponibles, présents et efficaces, quelles que soient les missions. Je les remercie du fond du cœur ».

Son confrère de Remiremont, le Dr Jérôme Tisserand ajoute :

« La protection civile nous a rejoints en pleine tempête, pour assurer un pré-tri des patients, aux urgences de l’hôpital de Remiremont.

Ils nous ont rendu un précieux service, en assurant l’accueil des patients covid et non covid, tous les après-midi, ce qui a permis de considérablement améliorer les flux. Leur aide nous a été indispensable. Je leur dis un très grand merci ».

La Protection civile, dans les Vosges, ce sont 4 salariés et 280 bénévoles, dont les principales missions sont :

aider, secourir et former.

Dès le 5 mars 2020, l’association a été appelée en renfort 24h sur 24, 7 jours sur 7, dans les hôpitaux d’Epinal et de Remiremont, ainsi que dans 27 EHPAD.

Ainsi, ce sont 168.000 heures, qui ont été consacrées au COVID-19, par 230 bénévoles et 17 salariés. Leurs activités vont du transport à la lingerie, en passant par la logistique, le portage de repas, le lien social et la médiation, ainsi que la désinfection et la vaccination.

« Nos missions ont été extrêmement variées. Dans un premier temps, nous avons installé des chapiteaux, éléments indispensables dans le parcours COVID d’accueil à l’hôpital.

Nous avons accueilli pré-trié et guidé les patients, en étroite collaboration avec les urgences des hôpitaux.

Nous avons mis à disposition un véhicule et un accompagnant, pour les transferts en collaboration avec le SMUR.

Mais nous avons aussi consacré des journées entières à la découpe de surblouses, au plus fort de la crise, pour pallier la pénurie de matériel. » signale Raphaël Lévêque.

Ce dernier, employé par la société TRANE à Golbey, a été détaché par son entreprise de mars à juin 2020.